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crazyjack

7 décembre 2010

Eric Cantona… restons en là.

 

Provocation, bêtise, qu’importe, il n’empêche que quelque chose cloche dans le système et il me semble évident qu'il faudrait exiger la création d'une banque Européenne qui ne proposerait aucune activité commerciale mais qui offrirait la possibilité de déposer son argent et de faire virer son salaire, moyennant la mise à disposition d'un chéquier et d'une carte bancaire. Cette banque n'accorderait aucun découvert et paierait les services qu'elle offrirait en faisant des placements simples, sans risques, et en prêtant aux Etats de la zone Euro par exemple.
Ainsi, ce serait librement que ceux qui le souhaitent se tourneraient vers les banques privées. En effet, depuis la fermeture des Fonds Particuliers, système bancaire du Trésor Public, disparu avec l’Europe car considéré comme faisant une concurrence déloyale aux banquiers, il n'existe aucun moyen d'échapper au secteur privé compte tenu de l'obligation qui est faite à chaque salarié d'avoir un compte bancaire pour percevoir son salaire. C'est absolument anormal et scandaleux.

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24 novembre 2010

A la place de Dieu.

 

Le paradoxe est entier. Des hommes qui parlent de leur Dieu comme d’un être tout puissant, au dessus de tout, capable d’un jugement sans faille, d’une commisération exemplaire, d’une bienveillance illimitée, ces hommes donc, se disent investis par ce même Dieu de pouvoirs extraordinaires qui leurs donneraient le droit de penser et de juger à sa place. Ainsi, on en arrive à nous faire croire que ce Dieu omniprésent et omnipotent, qui règne sur le temps de toute éternité, a besoin de certains hommes pour faire connaître son message à d’autres….

A d’autres !!!

Qui peut, sur cette terre, prétendre que Dieu a été la victime d’un blasphème ? Ne perdons pas de vue la définition de ce mot aux conséquences si lourdes.

Blasphème : « Discours jugé irrévérencieux à l'égard de ce qui est vénéré par les religions ou de ce qui est considéré comme sacré ».

Nulle trace de Dieu là-dedans, car on ne parle que du religieux, du sacré. On ne parle que des êtres humains qui s’arrogent le droit de parler, d’agir et de juger comme s’ils étaient eux-mêmes des Dieux. Quelle arrogance ! Quelle audace ! Quel risque aussi, si l’on est croyant, de se voir désavoué plus tard par celui-là même que l’on prétend défendre en se substituant à lui.

Car, osons la comparaison, que diraient ces mêmes personnes, tellement imbues de leur pouvoir, si elles apprenaient soudain que quelqu’un, quelque part, parle en leur nom de ce qu’il ne connaît pas vraiment, simplement à partir d’impressions, de faits rapportés par d’autres, non vérifiés, non prouvés, qui ne reposent que sur de prétendus témoignages. Non, vraiment, je pense qu’ils n’apprécieraient pas, et ils auraient raison. 

 

22 novembre 2010

Les spécialistes du foutoir mondial.

 

On peut se demander si on a le droit d’avoir un avis sur l’économie de marché, la politique internationale, ou encore l’aménagement du territoire. Oui, on peut se poser la question tant on a l’impression que tout est devenu une affaire de spécialistes, de gens informés, qui ont fait des études poussées, et qui, forts de leurs savoirs accumulés, sont capables de choisir pour nous le meilleur chemin, la plus saine attitude, le plus …, la meilleure …, parfois la moins pire aussi.

Aujourd’hui, et en y regardant de plus près, je suis convaincu que le bon sens de chacun d’entre nous vaut bien tous les discours de ces spécialistes et s’il est vrai que leurs avis méritent qu’on les écoute, il ne faut pas pour autant les suivre sans sourciller, d’autant que chacun d’eux, pour un même sujet, n’a pas la même approche, ni la même analyse, et donc pas les mêmes solutions pour un même problème posé.

Ainsi, lorsque, aujourd’hui, j’entends les médias relayer le satisfecit européen quant au choix de l’Irlande d’accepter l’aide du FMI pour « sortir de la crise », moyennant des restrictions budgétaires dont on sait déjà qu’elles vont toucher, encore et toujours, ceux qui sont dans le manque et le besoin, je ne suis pas du tout rassuré sur l’avenir. Au contraire, j’ai l’impression désagréable de voir se construire, jour après jour, une Europe déshumanisée et dont les populations fragiles enflent, se marginalisent, deviennent de plus en plus dépendantes, et pour finir, violentes.

Je crois qu’il faut se garder de cette accélération des procédures financières présentées comme la panacée des remèdes contre les crises à répétitions. Les effets sont de plus en plus dévastateurs pour la grande majorité des populations et ne favorisent qu’une frange déjà très aisée de la population. Les écarts se creusent et génèrent des haines et des mépris, réactions normales dans un monde où l’on abandonne jour après jour, réformes après réformes, les pistes tracées par le passé, et qui visaient à améliorer l’éducation du plus grand nombre, pour tendre vers une société responsable et respectueuse ou chaque individu aurait les mêmes droits essentiels.

Nous connaissons, dans ce domaine particulièrement sensible, une des régressions les plus fortes depuis soixante ans, alors qu’un peu partout dans le monde des tensions se précisent, elles aussi nées de l’inégalité et du manque à fortiori dans les pays où la colonisation a laissé au cœur des population l’amertume propres à ceux qui se sentent abandonnés après avoir été exploités et souvent spoliés.

Il me parait donc plus que jamais nécessaire que chacun de nous prenne son avenir en charge et ne l’abandonne pas aux mains des politiques soumis aux sirènes du monde des finances. Nous devons nous investir, être présents, donner notre avis, contrôler ce qu’il advient de nos propositions, et ne pas laisser faire. Nous ne sommes pas impuissants, par encore tout à fait. Il reste une marge de manœuvre conséquente avant les élection de 2012, pour mettre en place autre chose que ce que l’on entend à « droite » comme à « gauche », (les guillemets sont là pour lever toute ambiguïté sur le sens exact que ces mots ont pu avoir avant l’accaparement, par le libéralisme, des décisions politiques de tout bord).

Exprimons-nous, par tous les moyens qui sont encore à notre disposition, discutons les problèmes, les solutions proposées, ne nous laissons pas embrigader dans n’importe quelle mouvance qui nous promet monts et merveilles, et surtout, ne laissons pas la bride sur le cou de ceux à qui nous pensions avoir confié notre avenir.

 

A bientôt.

 

22 octobre 2010

Ahhhhhhhhhhhh !!!! Les retraites

Le slogan que l'on voit beaucoup dans les foules qui défilent pour défendre un droit on ne peut plus légitime est

Métro,  Boulot,  Caveau.

Alors je vous le dis, avant qu'il ne soit trop tard, devenons

Sarkophage

Ne laissons pas ceux qui nous gouvernent nous prendre pour des imbéciles et nous faire croire à l'inéluctable et "triste" réalité : on vit plus longtemps donc il faut travailler plus longtemps pour payer les retraites des vieux qui abusent de leur situation.

Eh bien oui, depuis des milliers d'années l'espérance de vie croît et la durée du temps consacré à nous approvisionner en matières indispensables à cette vie décroît. Jusqu'à hier le temps de travail, lui aussi, ne cessait de décroître. Jusqu'à hier. Mais le vers était dans le fruit depuis bien longtemps, depuis que l'on nous rebat les oreilles de tout côté avec des pseudo évidences qui cachent les manipulations honteuses faites par des classes dirigeantes successives qui ont confondu politique et capitaux lourds, qui ont choisi la banque plutôt que le service public, qui se sont corrompues et livrées pieds et poings liés au monde des marchands et des trafiquants boursicoteurs, qui ont préféré les profitionnaires aux actionnaires, qui démolissent, jour après jour, l'édifice construit par des générations de gens soucieux de progrès, de bonheur, d'équité, de temps pour vivre... mais sûrement pas d'usine pour mourir.

12 août 2010

A pas de nain

On approche, on voit le bout, ahhhh !!!
Et pourtant, chaque nouvelle intervention, chaque nouvelle apparition nous rappelle que l'on avance à pas de nain...

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22 juin 2010

La retraite à cinquante ans.

Il est urgent de réfuter l'argument avancé par les politiques qui estiment que le vieillissement de la population oblige au recul de l'âge de départ à la retraite. Tout se passe comme si le progrès n'existait pas. Pourquoi ne pas travailler du matin au soir, jusqu'à la mort, comme à l'époque des serfs, pendant que les seigneurs, propriétaires de cette main d'œuvre, chassaient, guerroyaient et festoyaient en toute tranquillité.
L'argent ne manque pas, il est juste entre de mauvaises mains, pas toujours très propres, et à tous les coups cupides.
La République Laïque que nos ancêtres ont inventée est, de loin, la formule la plus séduisante qui soit pour vivre ensemble. Elle doit sans cesse se perfectionner et s'adapter à notre monde qui évolue. Ce fut le cas avec la gratuité de l'enseignement, avec la création de la sécurité sociale, avec l'avènement des congés payés, avec la réduction du temps de travail, avec l'abaissement de l'âge de la retraite.
Mais la République, qui se doit de garantir les libertés de chacun, ne doit pas tomber dans le piège d'une pseudo liberté que certains appellent le libéralisme et qui n'est rien d'autre qu'une main mise ,par une poignée de société et quelques très gros actionnaires, sur l'ensemble du monde. On le voit bien, les libertés individuelles s'effritent et si on soulève le masque, c'est la dictature du capital qui surgit avec son effrayant cortège de violences, de pressions, qui conduisent des personnes au suicide, aux rivalités exacerbées, à l'irrespect, à la haine, à la violence, et pourquoi pas, à la guerre.
Non, repousser l'âge de la retraite n'est pas quelque chose d'inéluctable, pas plus que faire payer de plus en plus les études, pas plus que réduire les prises en charge pour les soins et les médicaments. Il faut que la république se dote des moyens nécessaires pour que l'argent qui nait de la production profitent aux acteurs de cette production, et non plus aux "Profitionnaires" qui jouent avec cet argent.

4 juillet 2008

FARC et attrappe.

Je suis très content que Ingrid Betancourt soit libre. Content pour elle, content pour ses enfants, content pour tous ceux qui l'aiment. Je suis aussi content pour les médias :elle est la "Bête en cours" du moment qui fait faire de l'audience. Je suis également très content pour l'ensemble des contribuables français.
La seule chose qui m'inquiète un peu c'est quand Nicolas Bruni-Sarkosy dit qu'il n'a rien fait...

30 juin 2008

Détournement de concept.

La république dans laquelle nous vivons, et qui nous a permis d’être ce que nous sommes, ne s’est pas construite autour du seul concept de liberté, car il ne suffit pas. En effet la liberté, dans ce qu’elle implique d’absolu, n’a pas de limites et permet, paradoxalement, tous les abus. Il fallait donc en borner les effets et lui adjoindre deux autres notions qui lui confèreraient ce caractère universel. Il fallait l’égalité, pour que personne ne devienne un despote et les autres ses esclaves. Il fallait la fraternité, pour que l’homme s’élève au dessus de son animalité originelle et établisse avec les autres hommes des relations d’entr’aide et de respect. C’est grâce à ces deux conditions supplémentaires et complémentaires que la liberté revêt ce caractère irremplaçable.

Partant de ce constat, on comprend donc comment le libéralisme ne s’inscrit pas dans notre modèle républicain, car il faudrait lui adjoindre deux notions qu’il reste à définir et qui seraient « l’ égalitarisme » d’une part, et « le fraternalisme » d’autre part. Bien évidemment, ces notions portent en elle des tendances contraires au principe de base du libéralisme dont l’objectif est de laisser une « liberté » absolue dans le cadre des échanges commerciaux et de l’entreprise, avec pour seul objectif la réalisation de profits maximum, au détriment des dégâts que cette façon de faire peut produire sur les hommes et leur environnement.

Le libéralisme est un mot construit sur la même racine que liberté, mais derrière cette idée flatteuse, car elle est associée dans notre inconscient collectif et culturel, aux deux autres qui sont l’égalité et la fraternité, se cache un monstre d’appropriation des biens et des idées. Le libéralisme est dangereux si on ne le met pas au service de l’humanité. Songez que l’on spécule sur le blé et le riz, tandis que des populations meurent de faim.

23 mai 2008

Extrait i comme icare

Extrait i comme icare
Vidéo envoyée par Rollingeyes

Les expériences de S. Milgran sur la soumission à l'autorité reprises dans un film de verneuil

30 avril 2008

Le faîte du travail.

Le travail est un avatar de la joie, un mal nécessaire censé permettre à l'être humain de vivre dans de meilleures conditions, plus longtemps et plus confortablement. Toute l'intelligence de l'homme devrait-être tournée vers la réalisation de ces  nécessités avec une seule idée en tête : réduire la durée et la pénibilité des tâches à leur minimum pour que notre espèce vive et prospère tranquillement dans le respect total et absolu de la diversité naturelle.

Au lieu de ça, certains ont choisi le travail comme un moyen de prospérer au dépend des autres. Ils ont même réussi à nous rendre tous dépendant de cette forme d'esclavage qui ne dit pas son nom ; dépendant à un point tel qu'aujourd'hui ce sont les travailleurs eux-mêmes qui réclament le droit au travail, comme si ce dernier était un bienfait, voire une bénédiction pour les plus croyants d'entre eux.

Le comble est atteint le premier mai avec la fête du travail, comme si cette débauche de temps et d'énergie méritait d'être fêtée. Les hommes n'étant pas à une contradiction près, ce jour là, curieusement, tout travail est interdit. Ah ! interdit, un mot que l'on connait bien chez nous.

Par exemple, il pourrait-être interdit de délocaliser et de faire pression sur les travailleurs d'une usine de motocyclettes en leur demandant de renoncer aux trente-cinq heures hebdomadaires sans compensation de salaire. Bizarre, vous avez dit bizarre. Travailler plus, gagner moins, nous y sommes presque. C'est encore plus fort que le slogan du successeur de Jacques Chirac qui ne fait pourtant pas dans la dentelle.

L'intelligence nous inviterait plutôt à travailler moins pour vivre mieux.

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